Le forum de Harry Potter en RP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le forum de Harry Potter en RP

du rp, des théories, des fanfics et des heures d'amusement et de détente
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 l'héritière

Aller en bas 
AuteurMessage
Mia M. Gaunt
Serpentard
Mia M. Gaunt


Nombre de messages : 531
Date d'inscription : 02/03/2006

l'héritière Empty
MessageSujet: l'héritière   l'héritière EmptyJeu 2 Mar - 19:33

INTRODUCTION
Mia Gaunt vivait en France, au beau milieu d’une forêt, loin de toute grande ville, loin de tout moldu. Sa maison était une gentille petite chaumière comme on en voit souvent dans les contes de fées. Pourtant, sa vie ne ressemblait en rien à de la fantaisie.
Elle vivait ici depuis l’âge d’un an et demi, et c’était son elfe de maison, Holly, qui avait toujours prit soin d’elle. A l’age de onze ans, elle reçut l’autorisation d’aller étudier à l’école de Beaubâtons, ce qui l’avait ravie. « oh ! Holly, tu te rends compte ? Je vais enfin me faire des amis ! Je vais pouvoir parler de toutes sortes de choses sur la magie avec des filles et des garçons de mon âge ! » Holly encouragea sa protégée , bien qu’au fond d’elle-même, elle éprouvait certaines craintes à la laisser s’en aller loin d’ici. Mia avait grandit dans cette forêt, seule, avec elle. Jamais Mia n’avait rencontré un seul sorcier. Holly s’était promis de la cacher du monde qui lui avait fait perdre ses parents. Mia avait un potentiel magique si incroyable que Holly n’avait jamais eu besoin de lui expliquer quoi que ce soit. La faire aller à Beaubâtons ne lui servirait qu’à réviser son potentiel, cela relevait plutôt du défit, et peut être même de la folie…

Qu’est ce qui avait poussé Holly à dissimuler l’existence de Mia au monde des sorciers ? Vous allez le savoir dès maintenant, et vous n’en croirez certainement pas vos yeux…


CHAPITRE 1 : de la grandeur des ténèbres
Les parents de Mia étaient de loyaux sangs purs, issus de familles les plus fidèles à la maison Serpentard. Son père, Rumwald, était le petit fils d’un dénommé Morfin Gaunt, dernier héritier direct de Salazar Serpentard, et dernier adepte du fourchelang. Rumwald était un fier gaillard, bon à l’école (surtout en sortilèges et en potions), remplit d’espoir pour son propre avenir (il pensait pouvoir devenir ministre de la magie). Avec son ami Lucius Malfoy, ils faisaient bonne équipe en cours, et plus tard, au ministère. Rumwald suivait de près les projets de son oncle, Tom Jedusor, regrettable sang mêlé plein d’ambition lui aussi, qui ne pouvait changer son passé (avoir un père Moldu), mais qui voyait grand en son avenir. Ce puissant sorcier avait d’ailleurs comme projet d’attirer dans son filet son neveu, plus jeune et plus vaillant que lui, pour en faire le cobaye d’une de ses expériences machiavéliques.

Tom Jedusor devenait de plus en plus puissant, de plus en plus attirant pour certains. De nombreux jeunes tout justes sortis de Poudlard aimaient se rendre à ses réunions, où ils prenaient connaissance de son programme politique exemplaire, ayant pour but de purifier le monde sorcier et de rendre enfer celui des Moldus. Projet intéressant pour ces jeunes impulsifs. Projet aboutit quelques mois plus tard par ces mêmes personnes. Naissait alors le règne de Lord Voldemort, celui dont tout le monde craindrait le nom, celui qui fera frissonner les sangs purs, qui exterminera les sous races, celui qui martyrisera pour son propre plaisir dans le but de devenir le maître incontestable du monde.

Un jour, Rumwald fit connaissance avec la sœur de son ami, Pénélope Malfoy. C’est cette rencontre qui fit tout basculer. Pénélope était plus jeune que son frère. Elle n’avait jamais suivit avec enthousiasme les discussions familiales autour des thèmes sang pur / sang impur, et le goût de son frère pour la magie noire la répugnait plus qu’autre chose. Pourtant, dans sa famille, tout le monde l’aimait profondément – son frère en premier. Elle était si belle, si charmante, que rien ne se refusait pour lui faire plaisir, et l’on fermait les yeux lorsqu’on la voyait parler avec n’importe qui, parce que tout était pardonnable chez elle.

Pénélope attirait tous les regards –celui de Severus Rogue notamment. Mais il fallut un jour qu’elle attire le regard de celui qui était devenu le Seigneur des Ténèbres. Ce dernier avait toujours une grande idée en tête au sujet de son neveu Rumwald. Il y travaillait depuis déjà bien longtemps, sans que personne - pas même ses Mangemorts- ne puisse le remarquer. Ainsi, un soir de réunion, il déclara à tous ses fidèles que chacun devait recruter un nouveau partisan dans les 24 heures, sous peine de mort. Lucius pensa automatiquement à sa chère sœur. Le problème fut pour Rumwald et Severus Rogue. Ni l’un ni l’autre n’en trouverait un facilement. Rumwald, parce que de toutes façons, il était déjà connu comme étant partisan de son oncle, et tout le monde le fuyait ; Severus, parce que le peu de gens qu’il connaissait étaient ses ennemis. Alors Lucius proposa son aide. Il laissa le choix de sa sœur à Severus (qui, secrètement, l’aimait beaucoup), et choisit lui-même sa future femme, Narcissa. Hélas, il n’y avait rien pour Rumwald. Il était donc destiné à mourir honteusement.

Voldemort, qui avait prévu cela, profita donc de cette occasion pour mettre son plan à l’offensive. « Rumwald, dit il intelligemment, je ne vais pas te tuer. J’ai besoin de toi. Après tout, tu es de ma famille… » Le mot famille ne disait rien à Voldemort, vu qu’il avait tué son propre père… Mais ce même mot attendrit Rumwald, alors soulagé de ne pas mourir tout de suite. « Rumwald, continua Voldemort, tu feras désormais TOUT ce que je te demanderai. La moindre rouspétance de ta part te sera fatale… Est-ce clair ? » Rumwald acquiesça maladroitement d’un signe de tête et d’une révérence. Il venait alors de signer son arrêt de mort. Obligé d’obéir, il fût l’instrument de jeu de son maître, accomplissant le mauvais travail, allant jusqu’à tuer pour sauver sa propre vie. Ses actions ne servaient qu’à faire monter l’estime de son maître, et la crainte des familles des victimes.
Un jour, à la stupéfaction de tous, Voldemort exigea de son neveu qu’il épouse Pénélope, promise jusqu’alors à Severus. L’avantage était qu’au fond d’eux-mêmes, Rumwald et Pénélope s’aimait. Mais ce n’était qu’un instrument de plus pour le projet de Voldemort… Le début d’une gloire certaine pour Voldemort, mais aussi celui d’un grand repentir pour Rumwald. Le maître avait autorisé, non sans réflexion, que le serviteur s’éloigne un peu du groupe pour faire sa propre vie. Ainsi, Rumwald et Pénélope quittèrent provisoirement la communauté Mangemort pour vivre une vie de couple la plus normale qu’il soit. Pénélope tomba enceinte, au grand bonheur de tous. L’arrivée prochaine de ce bébé avait adoucit les mœurs familiaux, Rumwald s’était remis en question, Pénélope également, et tous deux profitèrent de ce moment pour préparer un exil. Ni l’un ni l’autre n’avait envie de redevenir Mangemort après la naissance du bébé. L’éloignement de Voldemort leur avait apprit à voir les choses d’une autre façon, et ils virent tout le mal qu’ils avaient fait, et tout le désordre infernal que cela avait induit. Ils se rendirent compte de leur erreur et du danger que signifiait la grandeur croissante du Seigneur des Ténèbres.
Revenir en haut Aller en bas
Mia M. Gaunt
Serpentard
Mia M. Gaunt


Nombre de messages : 531
Date d'inscription : 02/03/2006

l'héritière Empty
MessageSujet: Re: l'héritière   l'héritière EmptyJeu 2 Mar - 19:36

CHAPITRE 2 : de ce que l’on peut faire par amour… et par orgueil
Pénélope accoucha un beau jour d’une petite fille qu’ils appelèrent Amelia. Hélas, les douleurs de l’enfantement avaient réveillé la marque qu’elle portait sur le bras -seul signe vivant de son passé ténébreux- et aussitôt, Pénélope su que son ancien maître était au courant désormais de la naissance de l’enfant.

Quelques jours plus tard, en effet, Lucius frappa à leur porte. Pénélope et Rumwald étaient prêt à partir avec le bébé, loin , très loin de l’Angleterre, dans l’espoir d’y mener une vie tranquille et de ne jamais être retrouvé par un seul Mangemort. Malheureusement, ils étaient repérés. Lucius, seul devant la porte, paraissait heureux de revoir sa chère sœur, mais de la tristesse se lisait sur son visage.
« Pénélope, dit il, vous deviez donner fréquemment des nouvelles au Seigneur des Ténèbres. Ça n’a pas été fait… J’ai payé pour cela, il m’a puni, à ta place… Je voulais te protéger… Maintenant que l’enfant est né, tu dois revenir avec Rumwald. Le Maître veut voir le bébé... » Mais Pénélope se défendit. « Non Lucius, il nous a fait trop de mal ! Je n’ai plus rien à faire avec cet homme là ! Nous ne sommes plus ce qu’il croit que nous sommes encore ! J’ai fondé une famille et je tiens à ce qu’elle reste en vie… » Lucius était alors embarrassé. « Je n’ai pas le choix, Pénélope, tu n’as pas le choix. On ne peut pas reculer avec le Seigneur des ténèbres…C’est cela ou la mort… Si tu tiens à ta vie, viens avec moi ! »

Rumwald venait prendre la défense de sa femme. « Lucius, je crois que nous t’avons répondu clairement. Le bébé restera avec nous, et loin de lui ! » Lucius paraissait désemparé. Il du employer les grands moyens, et aussitôt, une trentaine de Mangemort transplanèrent. Il n’y en avait jamais eu autant. C’était le signe de l’Apogée de la gloire du Lord. Lucius ordonna que les Mangemorts s’emparent du couple et du bébé. Ce fut alors un vrai champ de bataille. Rumwald et Pénélope se bâtèrent tant bien que mal face au trop grand nombre d’adversaires. Dans la hâte de se défendre, Rumwald s’était éloigné du bébé, et Severus Rogue en profita pour le saisir. Son acte mit fin au combat.

«Pénélope, si tu ne te rends pas, toi et ton mari, je fais du mal à l’enfant. » C’était la haine qui l’avait poussé à dire cela. Il avait toujours aimé profondément celle qui fut malgré tout sa fiancée , et l’enfant qu’il menaçait était le fruit de ce qu’il considérait comme trahison envers ses sentiments. Les parents, par instinct protecteur, ne remarquèrent pas le chantage de Severus – l’enfant était trop important aux yeux de Voldemort pour qu’on lui fasse quoi que ce soit. Alors, ils abaissèrent leur baguette et acceptèrent par la force de venir à la rencontre de celui qui fut un jour leur maître.
Ce fut le procès de la terreur et de l’enfer. Pénélope et Rumwald furent accusés par Voldemort de l’avoir trahi et désobéit (ce qui n’était, hélas, pas si faux que cela). Voldemort se servait toujours du prétexte de l’enfant pour faire avouer des choses à Rumwlad et à Pénélope. Pour éviter qu’il ne lui arrive quoi que ce soit, Pénélope acceptait avec honneur toutes sortes de punitions, du sortilège doloris à divers sortilèges de magie noire. Le mal ne l’atteignait pas, tant que son enfant restait indemne. Rumwald agissait de la même façon. Mais ils ne cherchaient pas, ni l’un, ni l’autre, à demander pardon. Ils ne voulaient plus avoir affaire au mal. Ils ne voulaient pas donner un mauvais exemple à leur enfant. Alors vint le jour qui devait de toute façon arriver, et que tout le monde craignait -Lucius et Severus en premier. Voldemort s’empara de l’enfant définitivement, le confia à son elfe de maison, Holly, et ordonna l’exécution de Pénélope et de Rumwald, qui ne lui servait désormais plus à rien. Pour sa plus grande jouissance maléfique, il donna cette tâche à Rogue (qu’il savait frustré par amour), et à Lucius. Horreur. On peut devenir Mangemort et suivre un maître démoniaque dans le but de s’assurer victoire et protection, mais il est tout de même difficile de devoir tuer l’être qu’on aime le plus au monde, sous peine de mort…

Pourtant, la chose fut faite dans les règles et dans les temps. Rogue, toujours éprit de cette même haine, n’eu aucun mal à exécuter Rumwald. Lourde et pénible tâche aux yeux de Lucius qui ne pu le faire (c’était son meilleur ami). Le problème fut plus difficile lorsque arriva le tour de Pénélope. Rogue et Lucius étaient arrivés dans sa cellule. La pauvre mère séparée de son enfant et de son mari état désemparée. Elle savait ce qu’il l’attendait, mais jamais encore, elle n’eu pensé que son frère devrait la tuer un jour… Les yeux de Lucius brillaient non pas de haine, mais de compassion. Il avait face à lui celle qu’il avait toujours aimée et chérie. Pourtant, c’était elle ou lui. « allez Lucius, lui dit Rogue, c’est à toi de le faire ! J’ai accomplit ma tâche, maintenant c’est la tienne… » Mais Lucius ne pouvait pas… Pour la première fois, il avait peur. Rogue, ce n’était pas pareil. Il avait eu plus de facilité à tuer Rumwald, parce que cela lui évitait deux choses : sa mort, et celle de Pénélope. Lui non plus ne pouvait exécuter la personne qui aurait pu un jour devenir sa femme.

Ils étaient face à un dilemme. « vas y, demandait alors Pénélope, suppliante aux genoux de son frère, Lucius, tu dois me tuer… Sinon, tu mourras toi aussi. De toutes façons, je serais condamnée… sauve ta vie ! Je t’en prie… Ta femme attends un enfant, il a besoin d’un père… » Mais Lucius était impuissant. « ton enfant a besoin également de sa mère ! Avoua t il » Pénélope pleurait, toujours agenouillée aux pieds de son frère « mon enfant m’a été enlevé… même si je vis, je ne le verrais jamais… Je n’ai plus rien à faire sur terre… je n’ai plus de mari… il n’y a plus que toi… Mon grand bonheur serait de te voir vivre et fonder une famille… s’il te plait ! Insistait elle, ses yeux baignés de larmes »

Alors accourut Bellatrix Lestrange, une autre Mangemort. « Lucius, Severus, avez-vous finit votre travail ? Le Maître va arriver d’une minute à l’autre pour vérifier… Dépéchez vous ! Insista t elle » Pris de panique, Lucius abaissa pour de bon sa baguette. « je ne peux pas, disait il. Severus, aide moi, je t’en prie ! » Face à la pression exercée par Bellatrix qui, derrière la porte de la pièce, leur répétait de se dépêcher, face aux bruits de pas qui se rapprochaient au loin, indiquant la venue imminente de Voldemort, l’esprit de Rogue se développa rapidement. En quelques secondes, il arracha des mains la baguette de Lucius, et lança l’Avada Kedavra sur la pauvre Pénélope suppliante, qui tomba raide morte sur le sol. Lucius n’avait pas bougé. Il regardait sa sœur intensément. Bellatrix rentra alors dans la pièce. « Ça y est ? Leur demanda t elle, c’est fait ? C’est pas trop tôt ! » Voldemort arriva enfin, content du travail de ses Mangemorts qui lui facilitaient la tâche. Il utilisa le sortilège « priori incentatem » pour vérifier si Severus et Lucius avaient chacun accomplit leur tâche, et c’est à ce moment que Lucius comprit pourquoi Rogue avait utilisé sa baguette pour tuer Pénélope. Il lui avait sauvé la mise. Lucius était profondément triste d’avoir perdu sa sœur, mais ce fut Bellatrix qui sur lui dire les mots conséquents. « Tu sais, lui dit elle, Pénélope était une traîtresse. Tu l’as protégé longtemps en subissant des punitions qui lui étaient destinées, et elle ne t’a jamais remercié ! En plus, elle n’a jamais vraiment approuvé les idées du Seigneur des ténèbres… C’est bien comme ça. Elle est morte, elle nous donnera donc moins de soucis… » Et étrangement, Lucius fut convaincu. Il redevint rapidement le fidèle Mangemort qu’il était, et oublia l’existence de sa sœur. Par contre, Severus Rogue fut plus embarrassé. Il se remit en cause jour après jour, à douter sur les idées du Seigneur des ténèbres qu’il suivait depuis déjà plusieurs années… Il commençait à regretter d’être le coupable de la mort de Rumwald et de Pénélope.
Revenir en haut Aller en bas
Mia M. Gaunt
Serpentard
Mia M. Gaunt


Nombre de messages : 531
Date d'inscription : 02/03/2006

l'héritière Empty
MessageSujet: Re: l'héritière   l'héritière EmptyJeu 2 Mar - 19:36

CHAPITRE 3 : de l’apogée du mal à la victoire du bien
De son côté, Voldemort était satisfait. Son plan avait fonctionné à merveille. Il voulait se servir de son neveu, qui était jeune et plus agile que lui. Mais tout bien réfléchit, le mieux était de s’emparer d’une plus grande jeunesse : celle de l’enfant qu’il aurait un jour. En effet, ce nouveau né était la jeunesse et la naïveté incarnées. Il pourrait donc se servir de lui comme un remède contre le temps qui lui jouait des tours. Voldemort avait longtemps réfléchit à cela. Il n’était pas vieux, mais il n’était pas très jeune non plus. Il pouvait désormais diriger et contrôler à se guise le monde, mais restait impuissant face au temps. Aucun de ses puissants pouvoirs ne pouvait changer cela. Il devait vieillir… Alors, déjà, il avait commencé à préparer son immortalité. Il avait créé des traces visibles de son passé, inscrit ses mémoires de jeunesse dans un journal intime, bref, tant de petites choses, qui, mêlés à certains sortilèges de magie noire, lui permettait petit à petit de ne jamais être effacé du monde. Mais peut être que cela ne suffirait pas. Alors il alla jusqu’à l’extrême : utiliser un être humain en dernier recourt. Voldemort était vraiment satisfait de son plan. Ce bébé incarnera ses pouvoirs et son intelligence, il deviendra son issue de secourt, quand son propre corps deviendra trop faible pour supporter le poids de sa puissance.

Son programme était très simple. Cet enfant restera sous sa protection quotidienne, Voldemort lui apprendra tout ce qu’il sait, lui fera ancrer dans son cerveau son intelligence, dans ses muscles sa puissance, dans son âme sa sagesse. Pour cela, il lui administrera des potions spéciales, composées de tous les ingrédients capables de lui donner sa force et sa bravoure, et capables de modifier ses neurones. Ce petit Lord deviendra progressivement sa réincarnation, et quand son programme sera achevé, Voldemort pourra directement entrer dans son corps pour y demeurer à jamais. L’atout majeur était que cet enfant possédait le sang le plus pur qu’il soit, car ses parents n’avaient pas été choisit au hasard. Pas une seule goutte de sang Moldu dans les veines, c’était la gloire assurée pour Voldemort et le début d’un règne éternel…

Mais l’ambition de Voldemort l’avait rendu aveugle sur un point précis : le sexe de l’enfant. Pour lui, c’était une évidence que ce soit un garçon. Les Gaunt avaient toujours eu un fils premier né. Il n’était donc pas possible qu’il en soit autrement. Donc Voldemort ne se posa pas la question, vu que la réponse était évidente. Ce fut la première des erreurs commises par le Seigneur des Ténèbres, et l’on pourrait même dire que ce sont les ténèbres qui l’ont aveuglé… Cette grave erreur en engendra d’autres qui mettront fin à son règne…

Pourtant, Voldemort ne remarqua pas tout de suite cette erreur. Il était trop satisfait de sa réussite. L’enfant était désormais en ses mains et tout pouvait donc commencer. Par cette intermédiaire, il avait mis à l’épreuve la fidélité de certains de ses Mangemorts, et se vit donc rassuré. Alors qu’il confia les premières étapes de son opération à son elfe de maison, celle-ci devint une sorte d’infirmière puéricultrice, ce qui sortait totalement de ses habitudes de domestique. A la vue de l’enfant, Holly éprouva une pitié maternelle et se jura d’en prendre le meilleur soin, quitte à désobéir à son mauvais maître s’il le fallait. Ainsi, ce fut elle qui découvrit la première que l’enfant était une fille, et non un garçon. Ce « petit Lord » si amadoué par son maître n’était plus, ou du moins n’était pas. Le problème était grave. Si Holly annonçait à son maître qu’il s’était entièrement trompé à propos de l’enfant, non seulement elle risquait de subir sa colère, mais en plus, le bébé pourrait être assassiné. Alors, elle ne dit rien. « le maître sera fâché s’il apprend un jour que Holly lui a mentit… Holly risquera une grosse punition … Mais Holly ne peut pas livrer le petit humain… Holly est attendrie par le regard de la petite fille, Holly l’aime bien et ne veux pas qu’elle meure. » Mais c’était très risqué. Parce que Holly ne savait pas réellement ce que son Maître avait en projet pour l’enfant. Tôt ou tard, la petite fille serait découverte.

Les mois passèrent. Cela faisait plus d’un an maintenant que le bébé était soumis au projet diabolique de Voldemort. En un an seulement, il avait su lui administrer toute une connaissance parfaite de la magie blanche et de la magie noire, une maîtrise exemplaire des potions, et le « petit Lord » maîtrisait déjà très bien la plupart des sortilèges. C’était un véritable exploit pour un sorcier si petit ; à seulement quatorze mois, il maîtrisait parfaitement ce que la moitié des sorciers de 20 ans ne savait pas encore faire. Bien sur, cela se vérifiait par légilimencie, non pas par duels, n’abusons pas des bonnes choses ! Voldemort, chaque semaine, vérifiait que le cerveau de son petit clone avait assimilé (pour plus tard) tout ce qu’il lui avait administré par potion ou par sortilège. Et chaque semaine, il se sentait de plus en plus satisfait et fier de ses prodiges maléfiques. Jamais il ne remarqua que son petit Lord était une fille, jamais il ne découvrit la duperie de son elfe.
Vint alors un sombre jour de Juillet. Voldemort était assis à son bureau, au quartier général des Mangemorts, quand un de ses partisans arriva en toute hâte. C’était Rogue. Il venait de remplir une mission (que je ne nommerai pas tout de suite car SPOILER du tome 6), et arrivait pour lui dire quelque chose qui était de la plus haute importance pour son avenir. Voldemort se trouvait alors en compagnie de son elfe et de son Petit Lord. Severus regarda profondément l’enfant, et fronça les sourcils… il ressemblait beaucoup à quelqu’un mais il ne se souvenait pas de qui… Alors, quelques jours plus tard, alors que tous les Mangemorts étaient chargés de retrouver la trace d’une famille appelée Potter, Severus fit une halte chez les Malfoy pour aller à la rencontre de son ami Lucius. Il trouva dans le salon Narcissa s’occupant de son fils unique Drago. Ce dernier avait un peu plus d’un an. Encore une fois, Rogue regarda intensément l’enfant, repensant au petit Lord. Ils avaient tous les deux les cheveux blonds argent, seul les yeux changeaient. Ceux de Drago étaient bleus intenses, ceux de l’autre, marrons clair. Mais tous deux avaient un air de famille. Severus se rappela alors de celle qu’il avait aimé, Pénélope. Le petit Lord avait le même regard, les mêmes cheveux. Bref, Drago ressemblait à son père Lucius, et l’autre enfant ressemblait à sa mère Pénélope. Lucius arriva dans la pièce et demanda à son ami ce qui le tracassait à ce point. « Lucius, demanda Rogue, aurais tu une image de ta sœur petite ? » Lucius paraissait alors très intrigué. Pourquoi est ce que Severus lui demandait cela, maintenant ? était ce si important ? alors Lucius apporta une photo de famille, où il figurait, assis, portant dans ses bras sa petite sœur qui devait être âgée d’un peu plus d’un an. Severus vacilla. La petite Pénélope ressemblait comme deux gouttes d’eau au petit enfant qu’il avait vu auprès du Seigneur des Ténèbres. Il voulait dire par là que l’enfant était soit la réincarnation de sa mère, soit son clone, mais que dans tous les cas, cet enfant si protégé par Voldemort était une fille ! Il se rappela alors de l’estime qu’il éprouvait envers Pénélope et regretta pour de bon son geste assassin, puisque désormais, il avait la certitude que l’enfant n’était plus celui recherché par son maître, et qu’il avait du tuer ses parents pour rien… Rogue se rendit compte de son erreur et regretta. Il regarda Lucius, puis Narcissa, reculant avec horreur. « Lucius, je suis désolé… tout est ma faute » puis, d’un volant de cape, il quitta en courant les lieux. Vous savez ce qu’il adviendra de lui…

Lucius était alors très intrigué par la fuite soudaine de son ami. Il alla voir son Maître pour lui demander quoi faire. A son tour, il interpella Voldemort alors assit aux côtés de son cher petit clone. Ce dernier n’aima pas beaucoup la visite impromptue de son serviteur et le lui fit savoir. Par amusement, le seigneur des Ténèbres demanda à son petit Lord de faire du mal à Lucius. La seconde grosse erreur qu’il eut commis jusque là. Lucius regarda l’enfant se diriger vers lui et reconnu en lui sa propre sœur. « Pénélope ? » demanda t il avec stupidité. Emu, croyant que c’était sa sœur réincarnée, il libéra son esprit ce qui permit à Voldemort d’y rentrer. Alors, le seigneur des ténèbres tomba en rogne, en rage, en furie et en véhémence. Il comprit aussitôt que l’enfant n’était pas celui qu’il pensait. Son petit Lord était fille. Il comprit la duperie de son elfe et plutôt que d’exprimer sa colère sur Lucius, il projeta de l’exercer sur la véritable fautive : Holly. « Lucius, je te prie de t’en aller ! J’ai des affaires à régler très rapidement ! » alors Lucius quitta les lieux hâtivement, pour s’éloigner le plus loin possible de la colère de son maître. Holly transplana aux cotés de son maître, toute tremblotante. « Qu’y a-t-il, maître ? Le maître a demandé Holly, monsieur ? » Voldemort expliqua alors les raisons de sa colère. Il punit sévèrement Holly et pour commencer, lui lança le sortilège doloris. Quelqu’un entra alors dans la pièce. C’était Peter Pettigrow, un nouveau serviteur. « Qu’y a-t-il ? Vociféra Voldemort à l’encontre de l’incongru, tu ne vois donc pas que je suis occupé ? » Pettigrow se trifouillait les mains, le dos voûté, gêné de sa propre action. « c’est que… j’ai ce que le Maître désir… Je sais où les Potter se cachent… ». Ces paroles sauvèrent la vie à Holly et à la petite Mia. Voldemort quitta son affaire pour se rendre dans l’immédiat à l’adresse indiquée par Peter, dans le but de ne pas se faire avoir une deuxième fois et pour régler une affaire qui pourrait gêner à nouveau l’ascension de sa gloire. Peut être pourrait il d’ailleurs se servir du petit des Potter pour recommencer à zéro son projet… « Holly, attends moi ici ! Je règlerai ton affaire dès mon retour ». Et il parti. Définitivement. La colère que Holly lui avait provoqué, la trahison qu’il ressentait, la haine qu’il exprimait envers lui et tout le monde, son projet indubitablement raté l’avaient mit dans une rage extrême, et c’est cette même rage qui lui fit commettre sa troisième et dernière erreur. Il mit fin à sa propre gloire. Le petit Harry Potter avait survécu, la petite Mia aussi. Tous deux avaient fait disparaître pour un temps le mage noir le plus puissant de tous les temps. Et vous connaissez la suite de l’histoire en ce qui concerne Harry…
Revenir en haut Aller en bas
Mia M. Gaunt
Serpentard
Mia M. Gaunt


Nombre de messages : 531
Date d'inscription : 02/03/2006

l'héritière Empty
MessageSujet: Re: l'héritière   l'héritière EmptyJeu 2 Mar - 19:37

CHAPITRE 4 : de la fuite en France et de l’épanouissement de Mia
Le Seigneur des Ténèbres n’était plus. L’ordre allait revenir enfin. Avant que la petite Amelia ne soit découverte par l’ordre du Phénix, et sujette à des expériences diverses, Holly la prit sous son aile et elles partirent toutes deux vers la France, dans une forêt retranchée, une forêt magique que vous connaissez tous désormais : Brocéliande. Holly s’était très bien occupée de la petite Mia, la surprotégeant parfois, mais l’enfant s’était épanouie, et devenait jour après jour une sorcière brillante, à l’esprit agile, aux très bons réflexes et avait également hérité de la malignité de son père, et de la douce beauté de sa mère.

Revenons en ce jour d’été où elle reçut sa lettre de Beaubâtons. Holly, comme nous l’avons vu, restait réticente à l’idée de devoir se séparer de sa petite protégée, mais se devait d’accepter de la laisser partir pour étudier, et surtout pour que Mia puisse connaître un peu du monde, elle qui avait passé toute son enfance dans une forêt, à ne parler qu’à son elfe, et parfois à des fées ou des licornes.
Mia savait tout de son passé, qu’elle descendait d’une très ancienne lignée de puissants sorciers, que son sang était pur, qu’elle était née en Angleterre et qu’elle était elle-même anglaise. Mais Holly ne lui avait jamais dit comment ses parents étaient réellement morts, c’était d’ailleurs la seule chose qu’elle ne savait pas…

Ses premières années à Beaubâtons ne se passèrent pas comme Holly et elle-même l’avait imaginé. Tout d’abord, Mia remarqua que son français n’était pas très bon, et cela lui jouait des tours pour ses exercices de rédaction… elle demeurait l’une des élèves les plus brillantes de son école, restait la plus douée en matière de travaux pratiques, que ce soit en Botanique, en potion, en sortilège ou en métamorphose, mais ses résultats étaient médiocres quand il s’agissait d’expliquer comment elle faisait ceci ou cela… Parce qu’elle faisait les choses instinctivement, sans vraiment savoir comment elle arrivait à les maîtriser. Ainsi, à l’âge de 13 ans, elle avait réussit à transplaner simplement en lisant un manuel explicatif. Les autres élèves avaient un peu peur d’elle, c’est pour cela qu’elle passa ses trois premières années d’école seule, sans amies… Mia passait la plupart de son temps à la bibliothèque, pour améliorer son français tout d’abord, mais également pour maîtriser son potentiel.

Un jour de sa quatrième année, Mia consulta le département des livres étrangers de la bibliothèque, et tomba sur un livre intitulé « The Rise and Fall of the darck Art » (Grandeur et Décadence de la Magie Noire) qu’elle se mit à lire aussitôt. Elle s’assit à coté d’une grande fille aux cheveux d’un blond argenté, plongée dans un manuel de traduction des sortilèges français/anglais. Mia fut stupéfaite d’apprendre dans ce livre qu’un certain Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom avait régné un jour sur le monde des sorciers, il n’y a pas si longtemps que cela. Mia n’avait jamais entendu parlé de ce personnage jusqu’alors et se demanda si son elfe Holly était au courant de cette histoire.

La jeune fille assise à coté d’elle remua soudain fébrilement sur sa chaise, apparemment exaspérée par quelque chose qu’elle n’arrivait pas à comprendre.
« Mais enfin c’est insensé ! Murmura t elle d’un ton impatient. Pourquoi est ce qu’on doit dire ‘ expecto’ et pas ‘ spero’ ça change tout ! Ah ces anglais… ils veulent toujours être différents de tout le monde… »
Mia avait dirigé son regard vers la jeune fille d’un air intéressé. D’une voix fluette, elle osa lui répondre. « Et pourquoi ce ne serait pas les français qui seraient en tord ? » lui demanda t elle avec sourire. La fille la regarda profondément, de ses grands yeux bleus foncés, comme si elle voulait savoir à qui elle avait affaire avant de répondre.
« Et tu es qui toi ? »
Mia referma son livre d’un coup sec, heureuse d’avoir réussit à entamer une conversation avec une fille plus âgée qu’elle (et surtout au grand potentiel magique, Mia le sentait). « Moi, je suis Amelia Gaunt, mais tu peux m’appeler Mia. Enchantée.
- Gaunt ? Gaunt… hum… c’est drôle, ce nom me dit quelque chose… C’est un patronyme anglais, non ?
- oui. Répondit tout simplement Mia. Je suis anglaise. »
Ces trois mots provoquèrent une extraordinaire exclamation de la part de la jeune fille, qui, tout illuminée, s’empressa de lui serrer la main avec empoigne.
- tu es anglaise ? Oh mais c’est magnifique ça ! Incroyable… Je suis ravie de faire ta connaissance… tu es en quelle classe ? En Troisième non ? Très bien… moi je suis, comme tu le vois (et comme tu devrais déjà le savoir) en année Terminale… Tu sais que j’ai été choisie pour me rendre en Angleterre avec l’élite de Beaubâtons ? Pour le tournois des trois sorciers ? C’était évident d’ailleurs que je fasses partie de la sélection de Mme Maxime, penses tu, une élève aussi brillante que moi…
- moi aussi je suis une élève brillante ! Coupa alors très habillement Mia qui n’en pouvait plus d’entendre le flot de paroles incessantes de la jeune fille. Comment t’appelles tu ?
- Fleur Delacour, s’empressa de répondre la principale intéressée. Tu n’as jamais entendu parlé de moi à l’école ? Tes amies non plus ?
Mia esquissa un sourire maladroit.
- je n’ai pas d’amies ici… La question ne se pose donc pas !
- oh ! Je suis vraiment désolée… répondit Fleur, poussant en même temps une expression d’étonnement exagérée. Ma pauvre… tu es pourtant si jolie…
- ça n’a rien avoir du tout ! s’exclama tout aussi rapidement Mia. On pourrait revenir à la conversation initiale ?
- à la quoi ? Ah oui … heu… laquelle déjà ?
- celle où tu critiquais les anglais…
Fleur poussa un ricanement suraigu avant de remettre ses longs cheveux blonds en arrière.
- ah oui ! D’accord… Non, je disais qu’il n’y avait aucune raison que des sortilèges soient différends selon les pays… Regarde l’exemple que je te donnais… ‘Expecto’ au lieu de ‘Spero’… c’est ridicule… ça ne sert qu’à nous emmêler les pinceaux ! C’est vraiment une idée à la british ça… vraiment insensé…
- mais tu fais comme tu veux… s’empressa de répondre Mia. Tu prononce la formule qui te plait… de toutes façons, ça ne change rien du tout, surtout si tu arrives à maîtriser les sortilèges muets…
- les sortilèges muets ?
-bah oui… quand tu ne prends pas la peine de prononcer les sortilèges à voix haute ! Tu vois ce que je veux dire ?
Fleur regarda à nouveau avec attention Mia, presque avec avidité. Remettant à nouveau ses longs cheveux blonds en arrière, elle reprit la conversation :
- Tu es en Troisième et tu connais déjà le fonctionnement des sortilèges informulé ?
- Bien sûr ! Je t’ai déjà dit que moi aussi je suis une élève brillante… Après, j’avoue que j’ai quand même plus de mal à dire ‘spero’ que ‘expecto’, qui est plus français… mais je me débrouille assez bien !
Fleur devint surexcitée. Elle repoussa ses livres au loin pour faire de la place devant elle, afin de s’étaler de tout son corps sur sa table, sa tête reposant maintenant sur son bras gauche accoudé négligemment sur toute la surface plane du bureau.
- attends … tu es en train de me dire qu’une petite fille comme toi sais déjà lancer un Patronus informulé, et ce, dans les deux langues officielles de la Magie ? Non mais c’est insensé de dire des stupidités pareilles… je comprends pourquoi tu n’as pas d’amies…
- excuses moi ! S’indigna Mia, blessée par ses paroles. Tu veux que je te montre ? Et d’ailleurs, je m’en fiche que tu veuilles ou non, je vais te montrer… »
Et en trois temps, Mia sorti sa baguette, la pointa dans le vide et un grand cobra argenté sortit de sa baguettes comme si elle avait déjà fait cela toute sa vie. Fleur resta bouche bée, n’en croyant pas ses beaux yeux bleus, et s’empressa de s’excuser.
- tu es vraiment épatante comme petite fille… dit elle avec étonnement. Je suis désolée de ne pas t’avoir cru tout de suite mais tu comprends, ça paraissait tellement peu probable… et puis il y a tellement de gens qui me disent n’importe quoi pour que je sois impressionnée…
Bon, écoute, je dois y aller… mais je vais tenter de voir Mme Maxime, ce serait magnifique si elle acceptait que tu viennes avec nous à Poudlard cette année…
- Poudlard ?
- oui, tu sais bien, l’école des sorciers, le grand château qui accueille les étudiants anglais… D’ailleurs, si tu me dis que tu es anglaise, c’est drôle que tu aies été envoyée à Beaubâtons… mais je ne regrette pas de t’avoir rencontré… Tu m’aideras à améliorer mon anglais si Mme Maxime t’accueille dans notre voyage ? Oh je n’en doute pas… allez, je te tiens au courant, d’accord ? »
Mia regarda Fleur, grande et belle, se lever gracieusement de sa chaise et quitter la bibliothèque d’un rythme mélodieux, lui adressant un dernier signe amical de la main. Mia venait sans aucun doute de se faire une amie. Certes, elle avait quelques années de plus qu’elle, mais leur potentiel magique correspondait, bien que Mia savait d’instinct que Fleur était beaucoup moins douée qu’elle-même… Mia réfléchit à ce que Fleur venait de lui dire au sujet du tournoi des trois sorciers. Elle se demanda ce que c’était réellement, et finit par se poser la même question que Fleur à son sujet : pourquoi n’avait elle pas été envoyée à Poudlard ? Pourquoi avait elle reçut une lettre de Beaubâtons, alors qu’elle était et demeurait de toutes les manières qu’il soit, anglaise ?… Si Mme Maxime acceptait qu’elle puisse les accompagner à Poudlard cette année, peut être arriverai t elle à trouver réponse à sa question là bas ?...
Revenir en haut Aller en bas
Mia M. Gaunt
Serpentard
Mia M. Gaunt


Nombre de messages : 531
Date d'inscription : 02/03/2006

l'héritière Empty
MessageSujet: Re: l'héritière   l'héritière EmptyJeu 2 Mar - 19:37

CHAPITRE 5 : De Beaubâtons à Poudlard.
Une semaine entière passa sans que Mia n’ait de nouvelles de Fleur. Elle ne la trouva ni dans la bibliothèque, ni dans la grande salle, et encore moins dans les couloirs agités par le va et vient incessant des élèves.
Un jour d’Octobre, alors que Mia était affairée devant son chaudron à préparer une potion pour le cours, quelqu’un frappa à la porte de la classe. Une jeune fille brune qu’elle ne connaissait pas se dirigea vers le professeur, et déposa un morceau de parchemin sur le bureau de celui-ci, avant de repartir dans un silence le plus total. Tous les élèves de la classe avaient levé leur tête et regardaient à présent leur professeur d’un œil curieux. Ce dernier prit le morceau de papier, le lut et dirigea d’un coup vif son regard en direction de Mia.
- Mademoiselle Gaunt, madame la directrice aimerait vous voir et vous attend dans son bureau.
Mia fut gêné de voir tous les regards sur elle, et d’entendre un flot de murmures incessants dont elle su qu’elle était le sujet principal. Prenant le bout de papier que lui tendait son professeur, Mia sorti de la salle quelques instants après, se demandant désormais quelle était la raison de sa convocation.
Elle traversa les longs couloirs du château en direction du bureau de madame Maxime. Mia se faisait toujours discrète le reste du temps, et jamais encore elle n’avait été convoqué, pas même par sa directrice de département. Elle avait toujours promit à son elfe Holly de se tenir de la meilleure des façons qui soit, de ne jamais s’attirer des ennuis, car à cause de son nom, de ses origines, il fallait qu’elle reste la plus discrète possible. Cependant, en ce jour, elle était attendue par la directrice en personne…
Mia prit lentement sa respiration, puis leva le poignet au dessus de sa tête pour frapper à la haute porte du boudoir qui conduisait au bureau de Madame Maxime. Au moment où elle s’apprêtait à frapper, la porte s’ouvrit tout d’un coup, suivie d’un violent coup de vent qui surprit légèrement la jeune fille.

Devant la grande pièce qui s’ouvrait devant elle, Mia se sentit minuscule. Tout ce qui composait le bureau de Madame Maxime était deux à trois fois plus grand que la moyenne. La pièce était richement décorée de dorures anciennes et de peintures diverses, représentant des paysages fantastiques peuplés d’animaux en mouvement. Elle vit même un dragon cracher du feu en dehors de sa toile, ce qui brûla légèrement l’abat-jour de la lampe qui se trouvait à coté. Les meubles de styles étaient sans aucun doute en or massif, et quand Mia s’assit dans l’un d’entre eux à la demande de Madame Maxime, elle sentit la douceur du velours réchauffer son dos et ses cuisses. Le fauteuil était si gigantesque que Mia s’enfonçait littéralement à l’intérieur, et la sensation en fut très agréable à son goût.
La directrice regarda Mia s’asseoir puis l’observa un instant sans mot dire. Elle posa ses mains aussi grandes que des couvercles de poubelle sur son large bureau doré et dessina sur son visage un long et doux sourire qui fit encore plus appréhender la jeune fille.
- Bonjour mademoiselle Gaunt, dit Madame Maxime d’une voix mielleuse. Je suis ravie de vous voir ici.
(Mia se demanda alors en quoi Madame Maxime était heureuse de la voir, elle qui pendant quatre années l’avait presque toujours ignorée…)
- Bonjour madame la directrice, répondit Mia. Pourrais je savoir les raisons pour lesquelles vous m’avez fait venir ici ? Je ne pense pas – du moins je l’espère- avoir été convoquée pour une mauvaise conduite de ma part…
- Oh bien sûr que non, assura Madame Maxime. Non, voyons, une élève aussi modèle que vous ? Tourmenter les règles de l’école ? Quelle sottise… Non. J’ai simplement étudié votre dossier scolaire et j’aimerai récompenser votre si bon travail en vous proposant quelque chose…
Mia plissa les yeux. Madame Maxime n’était pas très bonne pour mentir, pensa t elle. Ce n’était pas elle toute seule qui avait eu l’idée de la convoquer dans son bureau, mais bel et bien la jeune fille de septième année, Fleur Delacour, qu’elle avait rencontré à la bibliothèque.
Madame Maxime reprit son discourt :
- Comme vous avez sûrement dû l’entendre par des amis…heu… par des camarades de classe, rectifia t elle en jetant un coup d’œil au dossier de Mia, l’élite de Beaubâtons va monter avec moi vers l’écosse, afin de participer comme il se doit à un championnat interscolaire. Je n’emmène avec moi que les meilleurs, je dois faire honneur à notre si belle école française, à notre culture, à nos coutumes, à notre forme de magie, à notre… enfin vous voyez ce que je veux dire par là. J’ai donc décidé de faire exception à la règle en vous proposant de venir avec nous. Je sais bien que vous n’êtes pas majeure, mais vous avez assez d’autonomie et de maîtrise de la magie pour ne pas vous perdre… Vous ne pourrez participer à ce tournoi, bien entendu, cela va de soi, mais vous pourrez aider ma compagnie, donner des conseils, ou même servir de traductrice… Je parle très bien l’anglais mais on ne sait jamais, c’est une langue qui a tant de subtilités arrogantes… Et bien entendu les anglais et ce Deumbleudore ne parlent pas un seul mot de français… Quel égoïsme !
Pendant tout ce discours, Mia se tortillait sur sa chaise, se mordant les lèvres pour ne pas répliquer à certaines paroles de Madame Maxime qu’elle trouvait très outrageantes… Mais Mia ne voulait pas rater une occasion pareille : elle allait enfin pouvoir aller dans son pays natal, celui qui cachait tant de mystères sur ses origines, sur sa famille, sur son passé. Poudlard était une grande école, et une fois, en vacances, elle avait entendu une fille parler de ce lieu magique à ses parents, disant qu’il y avait là bas une gigantesque bibliothèque remplie de tout ce qu’une personne cultivée rêverait de posséder. Sans doute Mia y trouverait elle des livres sur les célèbres familles de sang pur comme elle, sans doute retrouverait elle les traces de ses parents, eux qui avaient passé leurs études à Poudlard comme la plupart des sorciers d’origine anglaise. Mia sorti de ses pensées quand Madame Maxime se leva brusquement. Elle lui tendit une de ses mains en forme de couvercle de poubelle et Mia tendit la sienne, puis l’enleva avant qu’elle ne soit totalement écrasée par l’empoigne de Madame Maxime.
- Conclu, affirma Madame Maxime sans que Mia ne sache de quoi elle voulait parler. Nous partirons donc quelques jours avant la fête d’Halloween, je vous attendrai en même temps que l’élite devant mon carrosse, dans les jardins du château. Vous pouvez disposer. Au revoir mademoiselle.
Et de nouveau, la haute porte du bureau s’ouvrit à la volée. Mia suivit le léger courant d’air que venait de provoquer l’ouverture de la porte et quitta la pièces, se doutant que derrière elle, Madame Maxime l’examinait sous toutes les coutures, comme le faisait déjà habituellement tout le monde autour d’elle.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





l'héritière Empty
MessageSujet: Re: l'héritière   l'héritière Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
l'héritière
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le forum de Harry Potter en RP :: Bibliothèque :: Harry Potter en livres :: Fanfictions-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser