Fumseck aux enfers
(tiré de la mythologie grecque Orphée aux enfers donc on ne s’etonne pas si des fois ça ne colle pas tout à fait aux personnages et si il y a beaucoup de perso de la mythologie grecque)
Fumseck était la plus heureuse des femmes depuis son mariage avec Severus Rogue. La vie lui était douce et merveilleuse. Ils avaient l’habitude de se promener dans les bois. Fumseck étaient tellement belle qu’elle savait charmé les êtres vivants de la nature! Rie au monde n’aurait pu la rendre plus heureuse. Or les dieux jaloux de leur bonheur, décida de les punirent. Quelques temps après, Severus tomba gravement malade, malgré les soins de Fumseck et des médicomages, rien ne pouvait apaiser son tourment. Fumseck, priait nuit et jour pour son mari.
- Ne t’en fait pas ma chérie, je m’en sortirai tu verras, lui disait Severus, avec sa mine qui devenait chaque jour plus livide. Fumseck et Severus savaient très bien que la fin était proche mais malgré tout un espoir les empêchaient de baisser les bras.
Or le miracle ne se produisit pas. Et Severus s’éteignit doucement dans son sommeil.
A partir de ce jour La douce Fumseck perdit le sourire et devint inconsolable. La vie avait perdu son charme. Tout lui rappelait l’être tant aimé, la maison ou ils avaient vécus, leurs enfants, les amis qu‘ils fréquentaient, seul dans la forêt elle trouvait un semblant de repos pour son esprit tourmenté par le chagrin. Dans les bois, tous les être magiques se désolaient pour elle.
Folle de chagrin et de douleur, elle décida de tenter une expérience interdite!faire revenir son mari auprès d’elle. Elle partit chercher dans la bibliothèque de son mari, au rayon de la magie noire. Qu’importe les sacrifices et les tourments, tout ce qui comptait c’en de le revoir, lui, son visage, son sourire, ses yeux, entendre sa voix. Elle trouva après des jours, des semaines, elle ne savait plus, de recherches, la formule qui l’aiderait. La formule qui permettait à tout être mortel vivant de se rendre dans le monde souterrain, le monde des enfers, sans pour autant devoir mourir.
Elle osa alors ce qu'aucun homme, jamais, n'avait osé faire pour son amour. Elle entreprit le redoutable voyage dans le monde souterrain. Arrivée là, elle sortit sa baguette et créa un sort de musique très douce , toute cette vaste multitude, prise au charme, s'immobilisa. Le chien Cerbère relâcha sa garde; ; Sisyphe s'appuya sur sa pierre; Tantale oublia sa soif; pour la première fois, les visages des Furies, déesses de l'épouvante, se couvrirent de larmes. Le maître du Hadès et la Reine s'approchèrent afin de mieux entendre. Fumseck se présenta:
Ô dieux qui gouvernez le monde de l'ombre et du silence,
Tous ceux qui sont nés de la femme doivent un jour venir à vous.
Toute beauté doit un jour descendre dans votre royaume.
Un instant nous nous attardons sur la terre
Puis nous vous appartenons à jamais.
Mais celui que je cherche est venu à vous trop tôt,
Avant de fleurir le bourgeon fut cueilli,
J'ai tenté en vain de supporter ma perte;
L'Amour est un dieu trop puissant. Ô Roi,
Si ce vieux récit dit par les hommes est vrai,
Tu sais comment, un jour, les fleurs ont vu le rapt de Proserpine.
Alors, tisse à nouveau pour le doux Severus;
Le voile de la vie trop tôt enlevé du métier.
Vois, je te demande si peu,
Seulement que tu me la prêtes et non que tu me la donnes;
À la fin du cours de ses années terrestres,
Elle sera tienne à jamais.
Sous l'envoûtement de la voix de cette femme désespérée, personne ne pouvait rien lui refuser.
Elle fit couler des larmes
Au long des joues de Pluton
Et L'Enfer accorda ce qu'implorait l'Amour.
Ils firent venir Severus et le rendirent à Fumseck, mais à une condition: elle ne se retournerait pas pour le regarder avant d'avoir atteint le monde des vivants. L'un derrière l'autre, ils passèrent les grandes portes d’ Hadès et gravitèrent le sentier en pente qui les éloignerait de l'obscurité. Elle savait qu'il la suivait pas à pas mais elle aurait voulu jeter ne fût-ce qu'un coup d'oeil pour s'en assurer. Ils avaient maintenant presque atteint leur but, l'ombre devenait grise. Un pas encore, et elle entra, joyeuse dans la lumière du jour. Alors elle se retourna. Trop tôt, hélas: il était encore dans la caverne. Elle le vit dans la lumière indécise et lui tendit les bras; mais dans le même instant, il disparut. Il avait glissé dans l'ombre à nouveau, et elle n'entendit qu'un faible mot: "Adieu".
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