20 points accordés à cette ficpuisque Lavande réclame à cors et à cris que je poste une fanfiction
« Vous avez déjà fait une erreur qui bouleverse radicalement votre vie ?
Je ne vous parle pas de bêtises d’écolier comme de balancer une bombabouse en plein milieu d’un cours ou un sort de Furonculus à un professeur ou un élève, ça tout le monde l’a fait au moins une fois. Je ne vous parle pas non plus de vous faire surprendre par vos parents ou vos professeurs dans un moment intime avec votre petite amie, mon frère Bill y a eu droit et ça été terrible, ou bien encore manquer de vous tuer en violant la moitié du règlement de l’école, ça a du m’arriver environ dix ou douze fois lorsque j’étais à Poudlard.
Non ! Je vous parle de l’erreur fatale, celle que vous regrettez toute votre vie et que rien ne pourra jamais réparer. Et bien moi, c’est mon cas.
Je devrais quand même commencer par le début. Je vis, enfin je vivais depuis quelques années avec une fille extraordinaire, géniale, qui a tout pour plaire, elle s’appelle Hermione Granger Weasley... enfin ex-sous très peu de temps certainement. Nous nous connaissons depuis nous avons onze ans mais nous n’avons commencé à …nous fréquenter qu’à la fin de notre septième année. Tout notre entourage a poussé un immense ouf de soulagement quand c’est arrivé. Les plus heureux dans tout cela étaient notre meilleur ami Harry et ma sœur Ginny (et accessoirement sa petite amie mais c’est une autre histoire) qui avaient dû supporter nos tempérament de feu et j’exagère à peine en disant ça, au contraire même.
Nous nous sommes rapidement mis en ménage et encore plus rapidement mariés, bien que nos parents respectifs ne soient pas très chauds pour ça mais nous étions heureux ensembles et nous avons vécu quelques années de bonheur total. Bien sûr, nous avons eu nos hauts et nos bas, nous nous disputions souvent mais c’était là, la force de notre couple.
Quiconque nous connaissant un tant soit peu vous dira que si nous ne nous disputons pas, c’est que nous n’allions pas tarder à le faire ou que nous venons de nous réconcilier. Je vous certifie qu’une bonne dispute avec Hermione vaut toutes celle que vous avez pu avoir et aurez dans toute votre vie…
Elles étaient extraordinaires, puissantes, terrifiantes … vous pouvez ajouter tous les superlatifs que vous voudrez, ils correspondront à nos disputes, elles faisaient trembler les murs de notre maison mais c’est comme toutes les bonnes choses … elles ont une fin. On a commencé à s’engueuler moins fréquemment, moins puissamment. Quand je m’en suis aperçu, j’ai bien tenté de renverser la tendance, j’ai cherché tous les prétextes pour que nous nous hurlions l’un sur l’autre mais plus le temps passait, plus j’avais le droit à la même attitude de la part d’Hermione. Elle m’écoutait distraitement m’égosiller pendant qu’elle continuait ses occupations. Selon les sujet, elle tenait compte ou non de mes hurlements.
Ça a duré jusqu’à ce que je trouve le sujet miracle ! Celui qui relançait sans coup férir nos disputes et c’est paradoxalement lui qui m’a fait la perdre. Quand nous étions en quatrième année à Poudlard, il y a eu le tournoi des trois sorciers et nous y avons connu un bulgare un peu plus âgé que nous et qui est instantanément tombé amoureux d’Hermione, je le jalousais parce que lui osait dire tout haut ce que moi, je n’osais même pas m’avouer.
Quoiqu’il en soit, j’ai découvert lors de l’une de nos disputes à sens unique que ce sujet tout particulièrement la faisait sortir de ses gonds. Il suffisait que je mentionne son prénom, celui du bulgare pour qu’Hermione explose. Elle me certifiait qu’il n’y avait rien entre eux, qu’il était juste un ami et que c’est moi qu’elle aimait mais je faisais comme si je ne l’entendais pas… Je ne faisais semblant de la croire que lorsque j’estimais que la dispute avait assez duré. Ça marchait bien, trop bien peut-être. Au début, je n’utilisait cette méthode qu’en ultime recourt puis c’est devenu le principale sujet de nos engueulades, dans le même temps, celles ci augmentaient en fréquence, d’une fois tous les quinze jours, elles sont passées à une fois par semaine puis une fois tous les deux jours pour finir à tous les jours. Je n’y pouvais rien, j’y étais devenu accros, je ne pouvais plus m’en passer même si j’étais conscient que ça détruisait notre couple…
Hermione n’en pouvait plus alors hier soir, quand elle s’est plantée devant moi, j’ai compris, qu’elle me quittait… Enfin si seulement ça avait été ça, j’aurai pu le comprendre… Elle avait ce regard, celui qu’elle m’adressait avant que nous sortions ensemble, ce mélange de défi, de fierté et en même temps d’immense tristesse. Il semblait me dire qu’elle avait raison et moi tort, qu’il ne valait mieux pas qu’elle me reprenne à faire ça et qu’elle aimerait que je cesse de la rendre malheureuse…
Et quand Hermione a commencé à parler, mon univers s’est écroulé sous mes pieds. Tout ce que j’avais pu inventer au sujet de son ami bulgare n’était rien par rapport à la réalité.
Pour que j’ai enfin une raison de hurler sur elle à propos de Viktor, elle avait passé la journée chez lui et ils n’avaient pas beaucoup discuté…
Maintenant je me demande ce que je dois faire.
-Vous devriez peut-être rentrez chez vous et lui expliquer pourquoi vous avez fait ça.
-Vous croyez ?
-Je ne sais pas moi, je suis juste éboueur et je voudrais surtout que vous vous leviez que je puisse vider cette poubelle. »